Bons Baisers d’Arménie
Photo ©Gaëlle Hamalian-Testud
En 2015, «Bons Baisers de» s’invite au musée d’Aquitaine pour célébrer l’Arménie, les 5, 6 et 7 Juin.
Un événement interculturel et culturel qui amène à la découverte de l’Arménie traditionnelle et contemporaine proposé par l’ALIFS, le Rahmi et le musée d’Aquitaine en collaboration avec l’ACABA (Association Culturelle Arménienne Bordeaux Aquitaine).
> Vendredi 5 Juin
INAUGURATION > 18h
Dévernissage de l’exposition « Hayastan. Pensées d’Arménie » – photographies de Gaëlle Hamalian-Testud installée du 30 mars au 7 juin
Concert : Musique d’Arménie par le duo harpe et violon avec Iris Torossian et Karen Khochafian
Cocktail arménien offert : Dégustation de spécialités et de raki par le restaurant Nour
> Samedi 6 Juin
PRÉAMBULE
16h > Rencontre autour du livre Jean Mardikian et la bande dessinée – D’Angoulême au mont Ararat (Michèle Armamet) 2012 Ed. Le Croît vif
Avec Jean Mardikian et François Julien-Labruyère, éditeur du livre
Illustrations en direct : Farid Boudjellal
Médiation : Laurent Mélikian
Lieu : Auditorium du musée d’Aquitaine
BD, Angoulême et le mont Ararat dont l’arche de Noé et les neiges éternelles constituent le plus bel horizon d’Erevan, capitale de l’Arménie, voilà qui résume au mieux Jean
Mardikian. Sans lui, Angoulême ne serait pas devenue la ville BD par excellence. Sans lui, Erevan n’aurait jamais lancé un festival de la BD Fils de travailleurs arméniens arrivés en France à la suite du génocide, Jean Mardikian s’installe en Charente. Journaliste agricole, il est élu au conseil municipal d’Angoulême où, plusieurs fois adjoint à la culture, son esprit de consensus inspire les décideurs de la ville et du département à promouvoir une identité forte puis un secteur d’activité original autour de la BD et de l’image.
17h > Projection du film « 1937 » de Nora Martirosyan France / Arménie – 2007 – 44 min – vidéo – couleur/noir et blanc
En présence de Nora Martirosyan, réalisatrice et de l’ACABA
Lieu : Cinéma Utopia
Deux chapitres, deux époques différentes, une histoire unique. 1937, à Erevan au plus fort des purges staliniennes, dans l’Arménie soviétique, c’est l’année de l’arrestation du père de Nora Dabagian, dissident politique. En 2006, le récit détaillé de cette arrestation par sa fille devenue une vieille dame. A travers deux histoires fragmentées et complémentaires, le film est un hommage à la mémoire, à l’émotion et à l’intensité que porte en lui le récit.
NUIT DE L’ARMÉNIE > 20h-00h
La Nuit de l’Arménie est une soirée atypique dans les méandres d’un musée ouvert spécialement pour l’occasion dès 20h et ce jusqu’à minuit.
Tout au long de la soirée
• Dj set : musiques arméniennes réinterprétées par Junior Felip
• En présence des Librairies Mollat et Comptines
• 2 expositions :
- « L’Arménie dessinée » : au sud du Caucase, les villes et montagnes de la République d’Arménie offrent des décors singuliers à des auteurs de BD inspirés. Avec des planches de Nicolas Brachet, Dominique Bertail, Agata Badalyan, Gagik Hakobyan, Kara et Troub’s
- « Hayastan, pensées d’Arménie » : photographies de Gaëlle Hamalian-Testud
20h10 > Peinture-performance – création d’une oeuvre unique
Avec Tigran Sahakyan, artiste plasticien
Dans le cadre d’un échange culturel Bordeaux / Erevan avec la structure KulturDialog, Tigran Sahakyan, artiste plasticien sera en résidence à Bordeaux pour une quinzaine
de jours. La performance qu’il propose est unique, directe et permet au public d’interagir.
20h30-22h30 > Déambulation libre du public : Performances / Ateliers / conférence / expositions
RENCONTRE/ CONFÉRENCE
« L’identité arménienne en bande-dessinée »
Médiation : Laurent Mélikian
Avec : Gorune Aprikian, scénariste de Varto, Farid Boudjelal, auteur de Mémé d’Arménie
Illustrations en direct : Stéphane Torossian, dessinateur de Varto
Lieu : Auditorium
PERFORMANCES
« Romances », duduk et poésie
Avec Giro Markarian et Armine Melikdzanian
Lieu : salles d’exposition permanente RDC
« Le fils prodigue », vidéo
De et avec Atam Rasho, réalisateur
Projections du film d’animation : « Un père a deux fils, le cadet demande sa part d’héritage et s’en va découvrir le monde. Des années plus tard, il revient dans un état misérable »
Lieu : salles d’exposition permanente RDC
« Territoria. La reconstruction de la guerre à partir des espaces », installation vidéo
De et avec Nora Martirosyan, cinéaste
Installation vidéo qui raconte la réalité contradictoire d’un pays situé aux confins de l’Azerbaïdjan et de l’Arménie, autoproclamé en 1994, mais reconnu par aucun autre État.
Lieu : salles d’exposition permanente RDC
« Axis rule », musique, danse et poésie
Ambre oZ, Christophe Jodet et Aymeric Bichon proposent une rencontre performance alliant chant prose poétique musique instrumentale et danse contemporaine. Une fenêtre printanière et inébranlable sur l’intemporalité et l’indétermination géographique du sensible.
Lieu : espace « Rosace »
« Danse toujours », spectacle (annulé)
Avec Ludovic Hovannisyan, les publics du Réseau Paul Bert (Bordeaux) et de La Colline, centre social et culturel (Cenon)
Restitution d’ateliers dont les danseurs en herbe ont bénéficié depuis avril
Lieu : salles d’exposition permanente RDC
« Chant arménien »
Par Girayr Der Haroutiounian
Lieu : salles d’exposition permanente RDC
ATELIERS
« Danse encore », ateliers de danse
Avec l’ACABA
Ateliers d’initiation au « Kotchari », danse traditionnelle
Sur inscription
« Myosotis et grenade », ateliers d’arts plastiques
Avec Sirvat Bagdasaryan, plasticienne
Sur inscription
22h45 > Concert dessiné
Par le Trio Alpha avec Cécile Mardikian, Rachel Maté et Roxanne Comiotto, piano, violon et chant
Illustrations en direct : Dominique Bertail
Musique sacrée, musique savante et airs traditionnels arméniens
Lieu : Auditorium
> Dimanche 7 Juin
Mémoires en image > 14h30
« 
Les chemins arides » film-documentaire de création réalisé par Arnaud Khayadjanian, Adalios Production déléguée, 2015, 70’
Les chemins arides, c’est l’histoire d’un voyage à travers l’Anatolie Orientale. Arnaud Khayadjanian entame un périple en Turquie, terre de ses ancêtres qu’il ne connaît pas. Ce n’est pas un retour « chez lui », mais c’est tout de même un retour, un retour sur le passé. Ainsi, on découvre avec lui les lieux qu’ont parcouru les Arméniens lors de leur déportation en 1915. En marchant sur les pas de son arrière-grand-père, le jeune réalisateur tente de percevoir les strates du temps dans les paysages arides de la vallée de Kemah. À partir de récits familiaux, il explore la situation méconnue des Justes, ces anonymes qui ont sauvé des vies en 1915.
En présence du réalisateur et de l’ACABA
Lieu : Auditorium du musée
> Entrée libre